Parure en améthystes (peigne-diadème, collier, boucles d’oreilles)

Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau

Toutes les pièces de cette parure sont ornées d’améthystes légèrement ovales entourées d’un grènetis à fleurettes alternant avec des cônes.
Le bandeau du diadème, en argent, est monté sur le peigne par un système à glissière ; il est décoré de rinceaux et de fleurs filigranées surmontées d’une rangée de onze pierres.
Les boucles d’oreilles sont constituées d’une pierre unique et se portent au moyen de crochets.
Le collier est composé de quinze pierres montées à griffe se touchant sans presque d’articulation visible. Fermoir à cliquet masqué sous l’une des pierres.

L’écrin n’étant pas connu, il n’est pas certain que cette parure soit complète.
Longtemps associé à la demi-parure M.M.51.2.155-157, cet ensemble est légèrement différent par sa technique
Une parure d’améthystes de chez Mellerio (Parures du pouvoir : joyaux des cours européennes, catalogue d’exposition par Diana Scarisbrick, Christophe Vachaudez, Jan Walgrave et al. Bruxelles : ING Belgium et Fonds Mercator, 2007., p. 225) datant des environs des 1825, composée d’un peigne-diadème, de pendants, d’un collier et d’une broche, est tout à fait de même style, en particulier le peigne-diadème.

Bijoux romantiques, 1820 – 1850. La parure à l’époque de George Sand : autour des collections du musée des Arts décoratifs, catalogue d’exposition, par Daniel Marchesseau (dir.). Paris : Paris-Musées, 2000, p. 98 n^o 173.
Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804 – 1870, catalogue d’exposition, par Claudette Joannis. Paris : Somogy, 2004, cat. 76, p. 126 et 127.