Les catalogues raisonnés
Parures et bijoux des musées nationaux de Malmaison et du palais de Compiègne
Stéphane Marant, dit Privilège orfèvrerie
Créateur de bijoux de haute fantaisie
Actif : Paris, début du XXIe siècle
Reproduction d’une parure d’émeraudes de l’impératrice Joséphine (diadème, pendants d’oreilles, collier, deux bracelets)
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
2001.3.1
2001
Métal doré à l’or fin ; cristal Swarovski ; perles de verre
H. 60 (pendants), 60 (collier) ; L. 160 (diadème) ; Long. 590 (collier), 190 (bracelets) mm
État de conservation
Bon état de conservation.
Historique
Ces bijoux sont une commande du musée de Malmaison à la maison Privilège Orfèvrerie.
Achat, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 2000.
Description
Sur le diadème se détachent, sur une ceinture de brillants, neuf pierres vertes carrées serties à griffe, entourées de brillants et surmontées chacune d’une perle fixe en
poire ; elles sont symétriquement séparées par des perles mobiles en poires surmontées d’une pierre verte entourée de brillants réunis par un feston de brillants.
Les pendants
comportent une pierre verte rectangulaire sertie à griffe à laquelle est suspendue une petite perle ronde, puis une perle mobile en goutte ; système de fixation à
l’italienne.
Le collier est composé des mêmes pierres vertes, de taille dégradée à partir du centre, entourées de brillants sertis à griffe ; entre les cinq pierres centrales
s’intercale une double pierre verte portant sous un brillant une perle en goutte en pendeloque ; une même perle en pendeloque est suspendue sous les trois pierres
centrales.
Les bracelets, identiques, comprennent une pierre verte rectangulaire entourée de brillants avec, de part et d’autre, un rang de neuf perles rondes ; fermoir à vis
en métal doré.
Ces brillants, pierres vertes et perles sont en cristal Swarovski ou en verre.
Commentaire
Nous savons d’après l’inventaire après décès de l’impératrice Joséphine qu’elle possédait un nombre considérable de parures. Aucune de ces parures n’étant parvenues jusqu’à
nous, trois d’entre elles (celle-ci, une de perles et une de saphirs) ont été reconstituées grâce à des portraits de Joséphine.
Cette reproduction a été réalisée à partir du
tableau de Gérard intituléL’Impératrice Joséphine.
Bibliographie
? Napoléon.Taiwan Museum of Art, 2001.
? Napoléon Bonaparte, par Bernard Chevallier. 2003 (expositions à Hong Kong et Séoul), no 97,
p. 109.
Expositions
? « Napoléon », Taiwan Museum of Art, 2001-2002.
? « Napoléon Bonaparte », Hong Kong et Séoul, 2003.
? « Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804-1870 », Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, 20 octobre
2004 – 28 février 2005 ;
Roanne, musée Déchelette, 2 juillet – 9 octobre 2005 ;
Romans, musée international de la Chaussure,
11 novembre 2005 – 29 janvier 2006 ;
Ajaccio, 21 juin – 15 octobre 2006.
Légende de l'illustration de comparaison
? D’après François Gérard (1770-1837),L’Impératrice Joséphine,huile sur toile. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Ensembles associés
Bijoux d’imitation et de théâtre
Parures et demi-parures
Diadèmes et couronnes
Boucles et pendants d’oreilles
Colliers
Bracelets
Index
Matière : Métal doré, Cristal Swarovski, Perle de verre
Période : 1er quart du XXIe siècle
Claudette Joannis
© Réunion des musées nationaux – 2010
© RMN / Yann Martin |
Zoom navigable
D’après François Gérard,L’Impératrice Joséphine.Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
© RMN / Yann Martin
