Claudette Joannis
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La collection Les broches

Les broches


30 juin 2010
Portrait de Miss Harriet Howard, détail
Henriette Jacotte Cappelaere, Portrait de Miss Harriet Howard, détail. Compiègne, musée national du palais de Compiègne © RMN / Droits réservés
Portrait de la fille de l'aide de camp du prince d'Orange, détail
Auguste-Joseph Carrier, Portrait de la fille de l’aide de camp du prince d’Orange, détail. Paris, musée du Louvre © RMN / Droits réservés
Portrait de Mademoiselle Brémond, détail
Jean-François Brémond, Portrait de Mademoiselle Brémond, détail. Compiègne, musée national du palais de Compiègne © RMN / Gérard Blot

Initialement destinée à assujettir deux pans d’une étoffe, la broche, dont la spécificité est un système d’attache au moyen d’une épingle, a comme ancêtre la fibule, appelée au Moyen Âge fermail. Après le xvie siècle, celui-ci fut d’abord remplacé par des aiguillettes, puis par des boutons. La broche fixée par une épingle semble ne faire son apparition que vers 1830. Auparavant, il est fait état de bijoux ou d'ornements de corsage cousus sur le vêtement.

Avant l’utilisation d’un système à pompe, mis au point vers 1900, la sécurité de l’attache n’était assurée que par la longueur de l’épingle, qui dépassait largement du crochet. Ainsi se présentent la plupart des broches de corsage, de ville ou de soirée.

Quand deux attaches étaient fixées au dos du bijou – un crochet vertical à la partie supérieure en plus d’une longue aiguille horizontale se glissant dans un autre crochet –, un pendentif pouvait devenir broche, et réciproquement. Dans ce corpus, on trouve également plusieurs broches composées de deux pendants d’oreilles réunis.

Les broches de la collection