Les bijoux maçonniques

Michel Garnier, Le Duc de Chartres (futur Philippe-Égalité) en costume de grand-maître des francs-maçons, détail. Chantilly, musée Condé © RMN / René-Gabriel Ojéda

« Fabrique spéciale de Décors Maç. pour tous les Rites et tous les Degrés V.Gloton », Dans l'Album illustré de l'almanach Didot-Bottin, annuaire de la fabrique & de l'industrie, Paris, Librairie Firmin-Didot & Cie, 1877

L’Impératrice Joséphine et la franc-maçonnerie, détail, lithographie imprimée par Pourquemin. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau © RMN / Gérard Blot

Les bijoux portés par les maçons sont essentiellement des insignes en or ou en métal doré qui servent de marque distinctive d’un grade ou d’un office ; à chaque degré correspondent des représentations spécifiques. L’iconographie maçonnique comprend entre autres le compas et l’équerre, outils symboliques, ainsi que l’étoile formée de trois triangles entrelacés et la lettre G (initiale de God, « dieu » en anglais).

Les insignes sont également un signe de reconnaissance mutuelle entre les « frères ». Les jours de cérémonie, ils sont suspendus au sautoir ou accrochés au cordon : tablier, sautoir, cordon et bijou font partie de ce qu’on appelle le « décor » du maçon.

À côté des bijoux rituels existent également des bijoux personnels fantaisie dont la petite truelle de la collection de Malmaison est sans doute un exemple.