Les bijoux optiques

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de Madame Marcotte de Sainte-Marie, détail. Paris, musée du Louvre © RMN / Gérard Blot, Christian Jean

Cécile Villeneuve, née Colombet, Portrait de Madame Colombet, détail. Paris, musée du Louvre (fonds Orsay) © RMN (musée d’Orsay) / Droits réservés

Photographe anonyme, Femme assise tenant un face-à-main, détail. Paris, musée d'Orsay © RMN (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Sous cette appellation sont regroupés les loupes (dont une breloque), faces-à-main, lorgnons et monocles, qui relèvent aussi bien de la lunetterie que de la bijouterie et qui, au xix^e siècle, se portaient suspendus à une chaîne. Ils servaient à la fois d’aide à la lecture et d’objets de parure que l’on dépliait au moment de s’en servir. Les faces-à-main, très ornés, combinaient parfois plusieurs fonctions : montre, vinaigrette, éventail. Ils pouvaient aussi dissimuler un emblème séditieux, tel le portrait de Napoléon que cache un face-à-main de la collection Pierre Marly.