Les chaînes

Louis-François Aubry, Portrait de la baronne de Benoist, détail. Paris, musée du Louvre © RMN / Droits réservés

Gravure de mode, Culotte et Guêtre de Peau, Canne à Parapluie et Chapeau Castor. Paris, collection particulière © RMN / Franck Raux

« Fabrique de bijouterie en or. Usine à Vapeur. Ernest Orry », dans l’Album illustré de l'almanach Didot-Bottin, annuaire de la fabrique & de l'industrie. Paris, Librairie Firmin-Didot & Cie, 1877 © RMN / Franck Raux

Au xvi^e siècle, les importantes chaînes de cou en or faisaient partie, pour les deux sexes, des bijoux de prestige. Par la suite, les femmes ont, pour porter leur croix, plutôt utilisé un ruban ; cependant, au xix^e siècle, la chaîne avec une croix ou un médaillon constitue un ensemble courant, comme l’est pour les hommes la chaîne avec une montre de gousset.

Les chaînes sont faites d’anneaux ovales ou ronds, longtemps assemblés à la main, avant de l’être mécaniquement. Elles portent des noms différents suivant leur type d’emmaillement. Dans nos collections figurent des chaînes jaseron (ou jaseran, faites d’anneaux ronds soudés deux à deux), forçat (une maille dans un sens et une dans l’autre), figaro (à mailles ovales) et fantaisie.

Pour les bracelets souples, exceptionnellement, sont utilisés des « tissus » faits de fils d’or entrecroisés nécessitant une grande habileté de la part du chaîniste.