Claudette Joannis
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La collection Les écrins

Les écrins


30 juin 2010
Écrin d’une parure. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau © RMN / Gérard Blot
L’Impératrice Eugénie, détail
Écrin de parure en écaille de tortue. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau © RMN / Gérard Blot
Écrin en maroquin rouge d’une parure en malachite, détail
Écrin en maroquin rouge d’une parure en malachite, collection Lapeyre © Paris, Fondation Napoléon, Patrice Maurin-Berthier

Ces boîtes en carton et en bois d’apparence luxueuse étaient en général recouvertes de maroquin doré au petit fer ; leur intérieur, gainé de satin et de velours, était organisé pour recevoir chaque bijou à un emplacement déterminé par sa forme. Elles constituent une protection et permettent le transport dans de bonnes conditions. Les écrins royaux et princiers portent des initiales (« H » pour Hortense) ou des inscriptions qui permettent de connaître le nom de leur propriétaire et la nature des bijoux qu’ils contenaient, tel celui qui porte au centre de son couvercle l’inscription en lettres dorées « Parure de Turquoises » (M.M.40.47.7179). Plusieurs écrins figurant dans les collections sont aujourd’hui orphelins de leurs bijoux, dont seule subsiste l’empreinte. On ne connaît malheureusement pas l’origine de l’exceptionnel écrin recouvert d’écaille de tortue conservé au musée de Malmaison (M.M.40.47.3027). Ces boîtiers vides sont souvent conservés (musée du Louvre, musée des Arts décoratifs) comme des œuvres témoignant à la fois de l’art du gainier et des œuvres disparues qu’ils abritaient.

Les écrins de la collection