Les colliers

Karl-Joseph Stieler, Portrait d’Amélie de Leuchtenberg, détail. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau © RMN / Gérard Blot

Antoine de Favray, Dame levantine en coiffure de ville, détail. Toulouse, musée des Augustins © Toulouse, musée des Augustins / Daniel Martin

D’après Franz Xaver Winterhalter, Eugénie de Montijo de Guzman, comtesse de Teba, impératrice des Français, détail. Versailles, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon © RMN / Daniel Arnaudet

Les colliers sont de toutes sortes. Courts, ils s’appellent carcans (du Moyen Âge au xvii^e siècle) ou colliers de chien (xix^e  siècle), plus longs ce sont des rivières (pierres montées en continuité), des colliers en chute (rangs de perles en ordre décroissant) ou à pampilles (plusieurs motifs allongés réguliers). Dans les parures, le médaillon-pendentif amovible est attaché au collier par un crochet ouvert. Certains colliers sont faits uniquement d’éléments métalliques articulés. Tous les colliers conservés dans notre collection sont souples à l’exception d’un seul, la chaîne gothique de la reine Hortense, qui est plat, articulé, et présente toutes les caractéristiques des colliers du Moyen Âge et de la Renaissance. Il est à noter que le collier ou la ceinture sont sous l’Empire parfois portés sur le front, à l’égal de la ferronnière courante à l’époque romantique, et qui semble être davantage une manière de porter un bijou qu’un bijou à proprement parler.