Avertissement
30 juin 2010
Ce catalogue répertorie les bijoux relevant des collections de quatre des « musées nationaux napoléoniens » : les châteaux de Malmaison et Bois-Préau, le palais de Compiègne, la maison Bonaparte à Ajaccio et la maison de Napoléon à l’île d’Aix.
Si certaines des pièces présentées ici font partie d’expositions permanentes ou sont montrées régulièrement lors de manifestations ponctuelles, ce catalogue permettra d’en découvrir bien d’autres plus difficiles d’accès.
Les collections publiques françaises recèlent plusieurs collections de bijoux de même type que ceux étudiés (voir le texte intitulé « Historique »). Citons ici brièvement : à Paris, le musée des Arts décoratifs, le Petit Palais, le musée de la Vie romantique ; en région : le musée Masséna à Nice, le musée municipal de Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire), le musée historique et archéologique de l’Orléanais, le musée municipal de Chaumont, la Piscine – musée d’Art et d’Industrie André-Diligent à Roubaix, le musée Dobrée à Nantes, le musée Lesecq des Tournelles, le musée des Beaux-Arts à Rouen, le musée Paul-Dupuy à Toulouse, le Musée lorrain à Nancy, le musée d’Art et d’Histoire de Belfort…
Souhaitons qu’un jour proche, ces autres collections viennent rejoindre les nôtres dans un vaste ensemble numérique où elles se valoriseront mutuellement.
Consultation du catalogue
Un regroupement par grandes catégories typologiques permet au visiteur d’appréhender ces collections par vues d’ensembles.
Les appellations données aux bijoux étant souvent différentes suivant les périodes ou les provenances, certains sont regroupés dans un même ensemble : boucles et agrafes de ceinture ; crochet (de châtelaine) et spatule ; boucles et pendants d’oreilles…
Les groupements préétablis sont les suivants :
- Bagues
- Bijoux d’enfant
- Bijoux d’imitation et de théâtre
- Bijoux en cheveux
- Bijoux maçonniques
- Bijoux optiques
- Boucles et agrafes
- Boucles et pendants d’oreilles
- Boutons
- Bracelets
- Breloques
- Broches
- Camées et intailles
- Chaînes
- Châtelaines
- Colliers
- Croix
- Diadèmes et couronnes
- Écrins
- Épingles
- Médaillons
- Montres et clés de montres
- Parures et demi-parures
- Peignes
- Pendentifs
- Pièces annexes
Grâce à la constitution d’un large corpus de mots-clés, l’utilisation des fonctions de recherche permet de créer d’autres groupes répondant plus directement à des critères précis ou transversaux et d’extraire du corpus, par exemple, tous les bijoux comprenant des camées, ou des portraits en miniature, ou provenant de tel ou tel donateur…
Titres donnés aux bijoux
À l’exception de quelques noms d’usage, les titres donnés aux bijoux de ce corpus sont essentiellement descriptifs.
Mise en rapport avec d’autres œuvres
Deux types de mise en rapport ont été utilisés : d’une part la présentation de pièces proches de celles de nos collections, d’autre part des œuvres d’art – le plus souvent des peintures – dans lesquels le bijou que nous présentons ou un bijou proche est visible.
Techniques et matériaux
Les principaux matériaux et techniques utilisés dans la création des objets sont sommairement indiqués (voir aussi le texte intitulé « Introduction »). Toutefois, si des spécialistes ont pu examiner un certain nombre de pièces et nous faire bénéficier de leur expertise, l’identification précise et détaillée des techniques et matériaux de tous les objets demanderait des analyses scientifiques qui n’ont pu encore être mises en œuvre.
Au xixe siècle, la dorure et l’argenture sont très souvent utilisées à la place de l’or. Il n’est pas toujours aisé de différencier les techniques aussi avons-nous choisi d’utiliser généralement le terme de métal doré ou argenté plutôt que doublé ou plaqué.
Numéros d’inventaires
Préfixes utilisés dans les numéros d’inventaire :
C. = Compiègne (musée du palais impérial de Compiègne)
IMP. = Impératrice (musée du palais impérial de Compiègne, collection Ferrand, « musée de l’Impératrice »)
M.M. = musée de Malmaison
MMPO = musée de Malmaison, pavillon Osiris (fonds du Second Empire)
M.N.M.B. = musée national de la maison Bonaparte
M.G. et M.G.A. = musée Gourgaud et musée Gourgaud île d’Aix (Musée napoléonien de l’île d’Aix, fondation Gourgaud)
N = collection Napoléon (musée de Malmaison)
OA = département des Objets d’art (musée du Louvre)
Quelques précisions doivent être données quant aux numéros d’inventaire attribués aux pièces des collections présentées ici. En effet, si chaque objet reçoit en principe, au moment de sa première entrée dans les collections publiques françaises, un numéro d’inventaire, celui-ci peut, en fonction des époques, varier dans sa forme pour un même musée et, au gré des dépôts, acquérir d’autres numéros selon les modalités de fonctionnement des établissements dépositaires. C’est le cas ici, par exemple, de plusieurs collections postérieures à l’Empire, dont celles de Mme Moreau et de la comtesse Lucien de Villeneuve-Esclapon, qui ont été pour partie déposées par le musée de Malmaison au musée du palais impérial de Compiègne ; chaque pièce confiée à ce dernier porte un double numéro d’inventaire : celui de Malmaison (préfixe M.M.) et celui de Compiègne (préfixe C.). Les bijoux déposés à Malmaison ou à Compiègne par le musée du Louvre, en revanche, ont conservé comme unique identifiant leur numéro d’origine (préfixe OA, pour « objets d’art »).
L’histoire des inventaires successifs des collections de Malmaison est assez mouvementée et les bijoux présentés ici peuvent relever d’inventaires différents, avec des numérotations diverses.
Consultez le texte intitulé « Historique » plour plus de détail sur les numéros d'inventaires
Dimensions
Les dimensions sont données en millimètres.
Signatures
Les créateurs de ces bijoux sont parfois connus, mais la plupart ne le sont pas. La présence de poinçons de fabricant (voir le texte intitulé « Introduction »), pour la plupart relevés et décrits dans les notices des œuvres, permettra peut-être, à l’avenir, d’en identifier d’autres.
Expositions
Les expositions où les bijoux ont été présentés au public sont indiquées par ordre chronologique, avec mention de leur titre, lieu(x) et dates. Si ces bijoux sont également inclus dans un catalogue ou ouvrage accompagnant l’exposition, la référence en est donnée dans la rubrique « Bibliographie » de la notice.
Bibliographie
Dans les notices, les références bibliographiques sont indiquées par ordre chronologique et données in extenso. Elles figurent également dans la bibliographie générale.
Cette bibliographie générale comporte deux sections : les catalogues d’exposition, présentés par ordre chronologique et, pour une même année, par ordre alphabétique de nom de lieu d’exposition ; les ouvrages, articles et contributions, présentés par ordre alphabétique des noms d’auteur.