Les catalogues raisonnés
Actif : Paris, 1820-1854
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
M.M.51.2.146 à 151
Restauration
Or cannetillé ; citrine
H. 48 (peigne-diadème), 49 (pendants d’oreilles), 48 (bracelets), 70 (pendentif du collier), 48 (boucle de ceinture) ; L. 190 (peigne-diadème), 19 (pendants d’oreilles), 45 (boucle de ceinture) ; Long. 185 (bracelets), 460 (collier) mm
La fixation du pendentif au collier paraît fragile. Le couvercle de l’écrin manque.
Cinq poinçons de garantie identiques :
? petite garantie or Paris, 1819-1838 : tête de mouton sur le fermoir du collier, sur le fermoir de chacun des
deux bracelets, sur l’attache des pendants
Deux poinçons de fabricant identiques : lettres « L » et « R » séparées par une quenouille et un point en
dessous de celle-ci dans un losange vertical sur l’attache des pendants
Trois poinçons de recense identiques, 1838 : tête d’aigle sur le fermoir du collier et celui de chacun
des deux bracelets
Legs de la comtesse Lucien de Villeneuve-Esclapon, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1952.
Toutes les parties visibles en or sont travaillées suivant les techniques du grènetis et de la cannetille et constituent l’entourage des citrines taillées montées à
griffe.
Le bandeau du diadème, en or, est monté sur le peigne par un système à glissière ; il porte treize citrines de taille décroissante à partir du centre. La partie
inférieure est une frise végétale en or découpé rythmée par douze petites citrines.
Le collier est constitué de quatorze citrines taillées reliées par de petites perles d’or ;
au centre est attaché un pendentif constitué de trois citrines en poire de même taille montées en pendeloques. Le fermoir à cliquet est dissimulé sous l’une des pierres.
Les
manchettes des bracelets sont en « ruban milanais » orné d’une grosse citrine sous laquelle se cache le fermoir.
La boucle de ceinture comporte une grosse pierre ovale
entourée de huit plus petites, toutes montées à griffe. Au dos sont soudés deux passants.
Cette parure a conservé son écrin d’origine, dans lequel elle est présentée.
Le musée des Arts décoratifs de Paris conserve une parure de citrines sur grènetis et cannetille d’or (don Vever, inv. 24258 et 26259).
? Bijoux romantiques, 1820-1850. La parure à l’époque de George Sand : autour des collections du musée des Arts décoratifs, catalogue
d’exposition, par Daniel Marchesseau (dir.). Paris : Paris-Musées, 2000, no 175.
? Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804-1870, catalogue d’exposition, par Claudette Joannis. Paris : Somogy, 2004, cat. 186,
p. 166 (non repr.).
? Parures du pouvoir : joyaux des cours européennes, catalogue d’exposition par Diana Scarisbrick, Christophe Vachaudez, Jan
Walgrave et al. Bruxelles : ING Belgium et Fonds Mercator, 2007, p. 226.
? « Bijoux romantiques, 1820-1850. La parure à l’époque de George Sand : autour des collections du musée des Arts décoratifs », Paris, musée de la Vie
romantique, 3 mai – 1er octobre 2000.
? « Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804-1870 », Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, 20 octobre
2004 – 28 février 2005 ;
Roanne, musée Déchelette, 2 juillet – 9 octobre 2005 ;
Romans, musée international de la Chaussure,
11 novembre 2005 – 29 janvier 2006 ;
Ajaccio, 21 juin – 15 octobre 2006.
? « Parures du pouvoir : joyaux des cours européennes », Bruxelles, espace culturel ING Bruxelles, 24 octobre 2007 – 17 février
2008.
? D’après Franz Xaver Winterhalter (1806-1873), Portrait de la reine Marie-Christine de Bourbon (détail), huile sur toile, 1841. Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, inv. M.M.D.48.
Parures et demi-parures
Peignes
Boucles et pendants d’oreilles
Colliers
Boucles et agrafes
Bracelets
Écrins
Technique : Cannetille, Découpage, Grènetis, Serti À griffes
Sujet iconographique : Feuille
Période : 1er quart du XIXe siècle, 2e quart du XIXe siècle
Claudette Joannis
© Réunion des musées nationaux – 2010
© RMN / Gérard Blot © RMN / Gérard Blot |
Zoom navigable
D’après Franz Xaver Winterhalter, Portrait de la reine Marie-Christine de Bourbon (détail), Musée national des châteaux de Malmaison et
Bois-Préau.
© RMN / Gérard Blot