Les catalogues raisonnés
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
M.M.51.2.141 à 145
Restauration
Or cannetillé ; aigue-marine ; corne
H. 96 (peigne-diadème), 75 (collier), 33 (broche), 57 (bracelet), 36 (pendants d’oreilles) ; L. 110 (peigne-diadème), 50 (broche) ; Long. 350 (collier), largeur (65) mm
Bon état, sauf l’écrin, dont le couvercle manque.
Sept poinçons de garantie identiques :
? petite garantie or, 1838 : tête d’aigle sur l’aiguille de la broche, sur le crochet de la broche, sur le
fermoir du bracelet (deux fois), sur le fermoir du collier, sur les tiges des pendants d’oreilles
Legs de la comtesse Lucien de Villeneuve-Esclapon, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1952.
Toutes les pièces de cette parure sont ornées d’aigues-marines entourées d’un décor de cannetilles composé de rosettes alternant avec des cônes cannelés.
Le bandeau du
diadème, en or, est monté sur le peigne en corne par un système à glissière ; il est orné de neuf aigues-marines ; sa partie inférieure, ciselée, est décorée de cinq rosettes
d’or.
Les pendants comportent chacun une pierre qu’un anneau relie à une seconde, plus grosse. Attache à crochet.
Le collier est constitué de quatorze aigues-marines séparées
par une petite coquille d’or entourée d’un filet de petites perles d’or. Deux aigues-marines taillées en poire sont montées en pendeloques au centre. Fermoir à cliquet.
La broche
est composée de deux pierres qui en encadrent une troisième, plus grosse, au centre ; petit motif ornemental en haut et en bas. Fermeture par aiguille et crochet.
Le bracelet
articulé est formé de deux éléments rigides et lisses ; il porte à la partie supérieure trois pierres séparées un motif en « 8 » centré d’une rosette ; près du
fermoir à cliquet est fixée une petite chaîne de sûreté.
Cette parure a conservé son écrin d’origine, dans lequel elle est présentée.
Avec le développement de la vie mondaine au sein de la bourgeoisie européenne, ces parures ont été très utilisées de la Restauration jusqu’au Second Empire. Le goût pour les pierres fines, moins onéreuses que les pierres précieuses, suit cette mode.
Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804-1870, catalogue d’exposition, par Claudette Joannis. Paris : Somogy, 2004, cat. 78, p. 99 et 128.
? « Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804-1870 », Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, 20 octobre
2004 – 28 février 2005 ;
Roanne, musée Déchelette, 2 juillet – 9 octobre 2005 ;
Romans, musée international de la Chaussure,
11 novembre 2005 – 29 janvier 2006 ;
Ajaccio, 21 juin – 15 octobre 2006.
Parures et demi-parures
Peignes
Broches
Bracelets
Colliers
Boucles et pendants d’oreilles
Écrins
Matière : Or, Aigue-marine, Corne
Technique : Cannetille, Ciselure
Sujet iconographique : Coquille, Fleur, Rosette
Période : 1er quart du XIXe siècle, 2e quart du XIXe siècle
Claudette Joannis
© Réunion des musées nationaux – 2010
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