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Exposition = 1999, Montréal
Par sa simplicité et par sa dédicace, cette petite bague rappelle les bijoux sentimentaux du xviiie siècle. La bague de fiançailles de Joséphine, ornée de deux pierres précieuses et beaucoup plus luxueuse (Morel 1988, p. 250), appartiendrait encore aux collections de la maison impériale. Dans son testament (daté de 1929), le docteur Hugenschmidt précisait qu’il préférait léguer la bague au musée du Louvre plutôt qu’au musée de Malmaison parce que ce dernier n’« était pas suffisamment…
La reine Hortense, épouse de Louis Bonaparte et fille adoptive de Napoléon Ier, eut souvent à affronter des décès parmi ses proches. Ce diadème en perles noires – couleur du deuil – était sans doute accompagné d’un bandeau, de bracelets et d’un collier, l’ensemble constituant une parure, comme en possédait l’impératrice Joséphine (inventaire après décès de l’impératrice Joséphine à Malmaison).
La montre et sa chaîne agrémentée de breloques faisaient partie des tenues masculines élégantes sous Louis-Philippe et portaient parfois le nom de « breloquet ».
Le système de fixation de ces pendants d’oreilles a probablement été à l’origine pour oreilles percées (crochet ou à bascule), puis modifié postérieurement pour être porté sur des oreilles non percées.
Par leur délicatesse, leur faible relief et la présence de perles fines, ces bijoux sont très caractéristiques de l’époque Empire ; comme ils sont très fragiles, peu d’entre eux ont survécu jusqu’à nous.
Dans l’écrin, les quatre épingles présentées tête-bèche devaient être à l’origine deux pendants d’oreilles ; les quatre petites épingles à tête ne nous sont sans doute parvenues que grâce à la présence de l’écrin, dans le velours duquel elles sont piquées.
Les camées, montés à Paris,…