Médaillon pendentif commémoratif du mariage de Roland Bonaparte et de Marie Blanc

Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau

Avant d’entrer dans les collections du musée de Malmaison, ce médaillon, comme le médaillon M.M.51.2.111 et le pendentif M.M.51.2.87, faisaient partie de la collection personnelle de la famille Villeneuve-Esclapon, descendante de Lucien Bonaparte.

Legs de la comtesse Lucien de Villeneuve-Esclapon, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1952.

Médaille en métal fondu portant moulés à l’avers les profils superposés des deux époux et, sous l’épaule de la femme, l’inscription : « E. Vernier 1880 ». La monture de la médaille en médaillon est en laiton doré ceint d’un mince filet torsadé. Au revers, plaque en émail bleu translucide sur laquelle est appliquée une aigle sur un foudre, en bronze et en relief. À la partie supérieure est fixée une couronne impériale ciselée surmontée d’un petit anneau de suspension et d’une bélière.

Médaille frappée en l’honneur mariage du prince Roland pour être distribuée en souvenir. Variante du médaillon M.M.51.2.111, cette médaille est émaillée au dos et la couronne remplace l’aigle. Elle a été montée en médaillon par les orfèvres Bapst et Falize. Le musée Fesch, à Ajaccio, possède deux médailles identiques à celle-ci, chacune dans un écrin portant l’inscription « Bapst et Falize 57 avenue de l’Opéra » et « Grand prix 1878 ». L’atelier Falize était célèbre pour ses émaux translucides.

Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804 – 1870, catalogue d’exposition, par Claudette Joannis. Paris : Somogy, 2004, cat. 56, p. 119 (non repr.).
Portrait Jewels. Opulence and Intimacy from the Medici to the Romanovs par Diana Scarisbrick. Londres : Thames and Hudson, 2011, p. 258, note 265.