Cachet-balustre

Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art

Ce cachet, d’origine inconnue, fait partie des objets inventoriés par la Commission de récupération artistique, qui répertoria après la Seconde Guerre mondiale les biens juifs spoliés et remis au musée du Louvre. Par un arrêté de 1968, ce cachet fut par la suite confié en dépôt au musée du palais de Compiègne.

Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art, déposé au musée national du palais de Compiègne en 1969.

Cachet en forme de vase-balustre à pans coupés en argent émaillé. Le décor est à motifs d’arabesques et de lignes tournoyantes au niveau du col, garni de six turquoises ; des gouttes d’émail bleu forment une collerette à la base du col. Le socle du vase est orné de troisputtien argent moulé, assis sur un coussin dont la base porte, gravé en lettres gothiques, le prénom « Pauline ». La partie supérieure du cachet présente un faux couvercle en argent émaillé incrusté d’un petit médaillon en pâte de verre gravé d’une mouche.

Comme les cachets de bureau, les cachets-bijoux ont une base plate sur laquelle sont gravés, en intaille et à l’envers, des chiffres ou armoiries.
Bien que cet objet soit dépourvu de poinçon, il peut être attribué à François-Désiré Froment-Meurice car il rassemble toutes les caractéristiques que présentent le bracelet (C.69.39) et le face-à-main (C.30.003) réalisés par cet orfèvre, dont le nom figurait en général sur l’écrin de la pièce.