Claudette Joannis
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Montre de gousset « sympathique » du roi Louis-Philippe
Paris, Mobilier national

Illustrations de comparaison
Pendule sympathique, Paris, Mobilier national, GML-1302-000.Pendule vendue à Louis-Philippe le 23 août 1834 et inscrite au journal du Garde-meuble le 27 décembre 1836.
Pendule sympathique (montre), Paris, Mobilier national, GML-1302-000.
État de conservation

Cadran désolidarisé. Objet dont l’état a été vérifié à l’occasion de l’exposition La Mesure du temps à Malmaison en 1991.

Poinçons

Un poinçon d’horlogerie, 1819 – 1838 : tête de bœuf flanquée des chiffres « 6 » et « 7 » sur le pendant.
Un poinçon de fabricant : lettres « F » et « M » de part et d’autre d’une flèche renversée dans un losange vertical à l’intérieur du fond du boîtier.

Historique

Montre achetée 400 F en 1836 par le roi Louis-Philippe, qui la portait lors du retour des cendres de l’empereur Napoléon Ier le 15 décembre 1840. Déposée au Mobilier national comme ayant appartenu à Napoléon, cette montre entra dans les collections de Malmaison avant 1940.

Dépôt du Mobilier national au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1909. Retour au Mobilier National en 2011.

Description

Montre de gousset à échappement à cylindre, dont le cadran est en argent guilloché sur toute sa surface, tandis que les chiffres romains des heures sont en émail noir et les aiguilles en or. Le dos du boîtier est en or guilloché. Au dos du mouvement est gravé le numéro « 23196 » ; le mouvement porte l’inscription en anglaises « Breguet No 48 ».

Commentaire

La pendule sympathique (selon le nom que lui donna Breguet) a été imaginée par Abraham-Louis Breguet en 1795 et présentée pour la première fois à l’Exposition nationale de 1798. Elle était composée d’une pendule et d’une montre qui, placée dans la pendule, était automatiquement remise à l’heure. En 1833, Louis-Clément Breguet ajouta la fonction de remontage à la montre, qui fut vendue à une cinquantaine d’exemplaires. C’est sans doute l’un d’eux qui fut acquis en 1836 par le roi Louis-Philippe, bien qu’aucun système de remontage ne soit visible.

Bijou associé
Copyrights

Étapes de publication :
Claudette Joannis, 30 juin 2010, rédaction de la notice pour première publication.

Pour citer cet article :
Claudette Joannis, « Montre de gousset « sympathique » du roi Louis-Philippe » dans Catalogue des chefs-d’œuvre de la collection Grandidier de céramiques chinoises du musée national des Arts asiatiques – Guimet, mis en ligne le 30 juin 2010. https://bijoux-malmaison-compiegne.fr//notice/notice.php?id=214
© Réunion des musées nationaux – Grand Palais et musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, 2023

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