Peigne-diadème à transformation trois ors

Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau

Deux poinçons de garantie identiques :
petite garantie argent Paris, 1819 – 1838 : tête de lièvre, l’un sur la ceinture, l’autre sur une des deux dents extérieures du peigne
Un poinçon de fabricant : lettres « J » et « D » avec, entre les deux, en bas, une roue, dans un losange vertical sur une des deux dents extérieures du peigne
Un poinçon de maître ovale illisible sur le bandeau du peigne

Peigne aux dents arrondies surmonté d’un bandeau à trois registres : une petite bande incisée de fleurettes ; une double guirlande s’entrecroisant en losanges avec des fleurs découpées aux nuances rose, jaune et vert ; des enroulements de motifs végétaux composés de roses, de chardons et de feuilles. Le bandeau à glissière est retenu à chaque extrémité par une petite goupille.

L’appellation de « trois ors » est due au jeu de différents alliages, dont les couleurs constituent un décor.
Un peigne-diadème identique est représenté dans Henri Vever, La Bijouterie française au xix^e siècle. Paris, H. Fleury, 3 vol. : I. Consulat. Empire. Restauration. Louis-Philippe, 1906 ; II. Le Second Empire, 1908 ; III. La III^e République, 1908., sur la planche intitulée « Grand peigne, lorgnon, plaque de bracelet ».