Médaillon-pendentif ouvrant à l’initiale de la princesse Mathilde

Compiègne, musée national du palais de Compiègne

Médaillon ayant appartenu à la princesse Mathilde (1820-1904). Fille de Jérôme Bonaparte et de Catherine de Wurtemberg, elle était la cousine de Napoléon III.
Il est ensuite passé en possession de Julie Deveaux, la dame de compagnie de la princesse, grand-tante du vendeur du bijou au musée de Compiègne.

Achat, entré au musée national du palais de Compiègne en 1970.

Petit médaillon ovale en verre sombre sur lequel des gouttes d’émail forment des fleurs de myosotis dessinant la lettre « M ». Il est serti dans une monture en métal ciselé de dents de scie. L’intérieur du médaillon, qui s’ouvre horizontalement par une charnière, est vide. En haut anneau de suspension et bélière à rainures.

En langage sentimental, la signification du myosotis est « ne m’oublie pas ». Ces médaillons ouvrants font partie des bijoux sentimentaux destinés à contenir des cheveux ou une photographie de l’être cher. Ils furent en vogue principalement à partir du Second Empire, en France comme en Angleterre. De diffusion assez large, leur production, de plus en plus mécanisée, n’était pas trop coûteuse. Beaucoup de tableaux impressionnistes (Renoir, Manet, Berthe Morisot…) représentent des femmes portant sur un ruban de cou de tels médaillons.