Demi-parure de la reine Caroline Murat (croix et pendants d’oreilles)Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
Demi-parure de la reine Caroline Murat (croix et pendants d’oreilles)
Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
M.M.63.4.6
Restauration
Or ; rubis ; calcédoine
Croix : H. 800 ; L. 45 mm
Pendants d’oreilles : H. 35 ; L. 10 mm
Bon état de conservation.
Un poinçon de garantie :
petite garantie or Paris, 1819 – 1838 : tête de bélier sur la bélière de la croix
Cette parure aurait été offerte par Bernadotte, roi de Suède, à Caroline Murat lors du partage qui suivit le décès de la reine. La parure échut à sa nièce Charlotte Bonaparte, fille du roi Joseph. À la mort de cette dernière, en 1829, la croix et les pendants devinrent la propriété de Charlotte Mailliard, sa filleule, puis de Louis Mailliard, exécuteur testamentaire du roi Joseph. (Même origine que les bijoux reliques M.M.63.4.2.[1 à 3].) .
Don de Mrs. Louise Schneider, entré au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1962.
Les bras de cette croix construite comme une « croix Jeannette » sont formés de quatre
calcédoines rectangulaires taillées, serties à grains ; un grènetis d’or incrusté
de petits rubis formant une rosace constitue le centre de la croix et relie les quatre
calcédoines ; les angles formés par l’intersection des bras sont ponctués par des
boutons de fleurs en grènetis d’or centré d’un rubis ; aux extrémités des bras, motif
trilobé de grènetis d’or et rubis ; le motif du haut supporte un anneau de suspension
et est surmonté d’un coulant mobile orné d’un grènetis d’or.
Les pendants sont en deux parties : une partie inférieure mobile composée d’une calcédoine
taillée en goutte entourée de petites rosettes en grènetis et rubis, tandis que la
partie supérieure, ronde, consiste en un rubis central entouré de rosettes. Système
de fixation à vis dit « frou-frou ».
Le système de fixation de ces pendants d’oreilles a probablement été à l’origine pour oreilles percées (crochet ou à bascule), puis modifié postérieurement pour être porté sur des oreilles non percées.
Gérard Hubert, Le musée de Bois-Préau, Rueil-Malmaison, avenue de l’impératrice Joséphine. Paris : Éditions des musées nationaux, 1971, p. 23.
Napoléon, catalogue d’exposition, par Bernard Chevallier et alii. Montréal : musée Stewart, 1999, no 117.
Napoléon Bonaparte, catalogue d’exposition, par Bernard Chevallier, 2003 (expositions à Hong Kong et
Séoul), no 163.
Bijoux des deux Empires, mode et sentiments, 1804 – 1870, catalogue d’exposition, par Claudette Joannis. Paris : Somogy, 2004, cat. 73, p. 125.
Désignation :
Parures et demi-parures → Demi-parureCroix → Croix latineBoucles et pendants d’oreilles → Pendant d’oreille
Matière :
OrPierre précieuse → RubisPierre fine ou dure → Calcédoine
Technique :
GrènetisSerti → À grains
Index iconographique
Motif décoratif : fleur ; marguerite ; rosette
Symbole : croix
Période :
2e quart du xixe siècle
Provenance :
Mrs. Louise Schneider
Mode d’acquisition :
Don
Étapes de publication :
Claudette Joannis, 30 juin 2010, rédaction de la notice pour première publication.
Pour citer cet article :
Claudette Joannis, « Demi-parure de la reine Caroline Murat (croix et pendants d’oreilles) » dans Catalogue des chefs-d’œuvre de la collection Grandidier de céramiques chinoises du
musée national des Arts asiatiques – Guimet, mis en ligne le 30 juin 2010. https://bijoux-malmaison-compiegne.fr//notice/notice.php?id=239
© Réunion des musées nationaux – Grand Palais et musée national des châteaux de Malmaison
et Bois-Préau, 2023